jeudi 9 avril 2009

Chanson engagée : Soprano ferme les yeux et imagine toi

(refrain)
sa n'arrive qu'au autre on n'réalise tant que sa ne nous touche pas on c'est très bien s'quispasse ailleur mais on ose se plaindre relativise ferme les yeux imagine toi(imagine toi) tu verra comme ta vie est belle

(couplet)
ferme tes yeux imagine ta vie dans ses pays ou les homme politique sont en trailli ou la libértécanon ou on peut mourrir d'une simple fièvre ou les épidémie se promène sans laisse croit tu vraiment tenir sous la canicule de ses pays ou pendant deux mois tu bronze eux toute l'année il brule imagine ta vie sans eau potable une douche les jour de pluie pas de bouffe mit sur la table imagine toi dans un hopital avec une maladie incurrable une maladie qui t'juge coupable imagine enférmé comme natasha campoush ou bruler comme mamadou galledou dans l'bus ouvre les yeux maintenant et avant d'insulter la vie réfléchi d'orénavant

(refrain)

(couplet)
Ferme les yeux et imagines-toi quelque part en Afrique
Dans un village bati de terre sous un soleil de plomb
Imagine l’air chaud et lourd, cet étendu désertique
Ce maigre troupeau de chévre ( ???un gamin et son baton ???)
Imagine cette longue marche que tu dois accomplir
Afin que tes bêtes puissent paître et se rafraichir
Ces 30 bornes à faire, ces voleurs de betails et leurs kalachnikovs qui tirent sans réflechir
Imagine Madagascar et ses montagnes d’ordures
Imagine tes 8 ans et tes pieds sans chaussures
Imagine tes mains dans les détritus
Pour un bout de pain mais tu t’y habitues
Imagine Paris et son péripherique
Quelque part sous un pont pas loin du trafic
Imagine toi sous un duvet salle
Luttant contre le froid, luttant contre la dalle
Maintenant imagines-toi, dans ta voiture, bloqué dans les embouteillages
L’homme sort lentement de sa couverture, l’homme a ton visage
Dis-moi ce que tu ressens, le regardes-tu autrement ?
Avant d’insulter la vie réfléchit dorénavent

(refrain)
Soprano :
Karl, imagine toi sans la musique, la santé abimée par les 3-8
Les allés-retour aux ASSEDIC

Blacko :
Saïd imagine toi sans cette réussite, en galère, juste le SMIC
Prisonnier de cette tour de brique

Soprano :
Moi j’ai quoi sans Snip’a
Moi sans psy4 et ces bons moments qu’d’autres ne connaissent pas

Blacko :
Imagine un peu nos vies sans tout ça
C'est pour ça, remercions Dieu pour tout ça
Pardon pour les jours où j'me plains
Les jours où je ne vois que moi, mon nez et pas plus loin

Soprano :
Pardon pour toutes ces fois où j'ai grossi mes problèmes
Pour toutes ces fois où j'ai fais tourner le monde sur moi même

Blacko :
Ferme tes yeux juste une seconde
Vois la misère du monde
Et ta place dans tous ça

Soprano :
Prenons conscience de la chance qu'on a
Et tu verras peut être que la vie est belle

Blacko : Blackoooo , Sopranooooo
(refrainX2)
d'expression est une conspiration ou le dollard civilise avec des



Le sujet: La pauvreté dans le monde!
Mon oppignion: Les chanteur on tout a fait raison en disant sa!Certaine personne se plaigne de leur mode de vie , et ne savent pas la chance qu'ils ont !Certains pays son touché par cette pauvreté , les enfants n'ont ni chaussure , ni vêtement , ni nourriture et leur parents ne trouve pas de logement ou travaille!!

dimanche 8 mars 2009

Poéme

Pourquoi La Vie Change ?

A Travers Son Regard Je Ne Voit que de L'eau !!

A Travers Son Visage Je Ne Voit Plus De Sourire !!

A Travers Son Visage Je Ne Sais Ou L'embrasser


A Travers Ses Larmes Je Ne Sais Laquelle Sauvée
A Travers Son Coeur Je Ne Sais Ou Je Suis Placée !
A Travers Son Coeur Je Ne Sais qui La Changer !?

A Sauvé Ce qu’elle Voulait Sauvée

Cet Homme Qu'elle Aimait La Tromper !!

Je Ne Sais Ou La Repêcher


A Travers L'eau quel A Choisit D'enchanter !!

*Sur Son Pied D'estrades Derrière Elle Se Cachait Un Grand Trou Noir !!

Mais ,malheureusement La Pomme Rouge

Qu'il A Croquer ne Peut Etre Récolée

mercredi 18 février 2009

receuil !


A l'ambitieux et avare ennemi des bonnes lettres

Sonnet

Serf de Faveur, esclave d'Avarice,
Tu n'eus jamais sur toi-même pouvoir,
Et je me veux d'un tel maître pourvoir
Que l'Esprit libre en plaisir se nourrisse.

L'Air, la Fortune et l'humaine Police
Ont en leurs mains ton malheureux avoir.
Le Juge avare ici n'a rien à voir,
Ni les trois Soeurs, ni du Temps la malice,

Regarde donc qui est plus souhaitable,
L'aise ou l'ennui, le certain ou l'instable.
Quant à l'honneur, j'espère être immortel

Car un clair nom sous Mort jamais ne tombe.
Le tien obscur ne te promet rien tel.
Ainsi, tous deux serez sous même tombe.

J. du Bullay

receuil !

Jamais


Jamais, aviez-vous dit, tandis qu'autour de nous
Résonnait de Schubert, la plaintive musique
Jamais, aviez-vu dit, tandis que, malgré vous,
Brillait de vos grands yeux l'azur mélancolique.

Jamais, répétiez-vous, pâle et d'un air si doux
Qu'on eût cru voir sourire une médaille antique.
Mais des trésors secrets l'instinct fier et pudique
Vous couvrit de rougeur, comme un voile jaloux.

Quel mot vous prononcez, marquise, et quel dommage !
Hélas! Je ne voyais ni ce charmant visage,
Ni ce divin sourire, en vous parlant d'aimer.

Vos yeux bleus sont moins doux que votre âme n'est belle.
Même en les regardant, je ne regrettais qu'elle,
Et de voir dans sa fleur un tel coeur se fermer.

A. de Musset

receuil !

A Pépa

Pépa, quand la nuit est venue,
Que ta mère t'a dit adieu;
Que sous ta lampe, à demie nue,
Tu t'inclines pour prier Dieu;

A cette heure où l'âme inquiète
Se livre au conseil de la nuit;
Au moment d'ôter ta cornette,
Et de regarder sous ton lit;

Quand le sommeil sur ta famille
Autour de toi s'est répandu;
Ô Pépita, charmante fille,
Mon amour, à quoi penses-tu ?

Qui sait? Peut-être à l'héroïne
De quelque infortuné roman;
A tout ce que l'espoir devine
Et la réalité dément;

Peut-être à ces grandes montagnes
Qui n'accouchent que de souris;
A des amoureux en Espagne,
A des bonbons, à des maris;

Peut-être aux tendres confidences
D'un coeur naïf comme le tien;
A ta robe, aux airs que tu danses;
Peut-être à moi,-peut-être à rien.

A. de Musset

receuil !

Mon rêve familier

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant

D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime

Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même

Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.


Car elle me comprend, et mon coeur, transparent

Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème

Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,

Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.


Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore.

Son nom ? Je me souviens qu'il est doux et sonore

Comme ceux des aimés que la Vie exila.


Son regard est pareil au regard des statues,

Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a

L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

P. Verlaine

receuil !

Capitale de la douleur

La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs

Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et ton sang coule dans leurs regards
.

Paul Eluard

receuil !

Liberté

Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désirs
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard


receuil !

La nuit d’avril 1915


Le ciel est étoilé par les obus des Boches
La forêt merveilleuse où je vis donne un bal
La mitrailleuse joue un air à triples-croches
Mais avez-vous le mot

Eh ! oui le mot fatal
Aux créneaux Aux créneaux Laissez là les pioches



Comme un astre éperdu qui cherche ses saisons
Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance
Et tes mille soleils ont vidé les caissons
Que les dieux de mes yeux remplissent en silence
Nous vous aimons ô vie et nous vous agaçons



Les obus miaulaient un amour à mourir
Un amour qui se meurt est plus doux que les autres
Ton souffle nage au fleuve où le sang va tarir
Les obus miaulaient
Entends chanter les nôtres
Pourpre amour salué par ceux qui vont périr



Le printemps tout mouillé la veilleuse l'attaque
Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux morts
Ulysse que de jours pour rentrer dans Ithaque
Couche-toi sur la paille et songe un beau remords
Qui pur effet de l'art soit aphrodisiaque
Mais
orgues
aux fétus de la paille où tu dors
L'hymne de l'avenir est paradisiaque

G . Apollinaire